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Joseph Kabila, Félix Tshisekedi : Comment ils ont pris le peuple en otage

Entre compromis politiques, deals opaques et absence de reddition de comptes, les deux présidents ont perpétué un système qui confisque l’espoir démocratique du peuple congolais.

by Papy Nsiona
21 juin 2025
in Actualité, Politique
Joseph Kabila, Félix Tshisekedi : Comment ils ont pris le peuple en otage
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Deux hommes, deux mandats, une même logique : la confiscation du destin d’un peuple. Entre les détournements systémiques de l’ère Kabila et les scandales financiers à répétition sous Tshisekedi, la République démocratique du Congo demeure l’otage de ses dirigeants. Analyse factuelle d’une double trahison qui perdure depuis près de trois décennies.

L’héritage Kabila : 18 ans de pillage institutionnalisé

Les faits sont têtus et les chiffres implacables. L’enquête Congo Hold-up a révélé que sous Joseph Kabila, au minimum 138 millions de dollars de fonds publics ont été détournés via la BGFIBank entre 2013 et 2018. Cette somme astronomique ne représente que la partie documentée d’un système de prédation qui a fonctionné pendant 18 ans.

Le mécanisme était d’une simplicité criminelle : transformation de l’État en entreprise familiale, avec la complicité active d’institutions bancaires internationales. Quand l’ONU verse des millions pour les missions de maintien de la paix, quand la banque centrale détient des fonds publics, tout finit dans les comptes privés du clan présidentiel.

Le plus révoltant ? Même la paye de 925 casques bleus congolais déployés en Centrafrique a été détournée. Pendant que ces soldats risquaient leur vie pour la paix régionale, leur solde alimentait les comptes bancaires de la famille au pouvoir. Cette spoliation des militaires en mission illustre parfaitement le mépris absolu pour les institutions et les hommes qui les servent.

L’illusion Tshisekedi : nouveau président, mêmes pratiques

Arrivé au pouvoir en 2019 avec la promesse du « changement », Félix Tshisekedi devait incarner la rupture avec les pratiques de son prédécesseur. Six ans plus tard, le bilan est accablant : les scandales financiers se sont multipliés sous sa présidence, confirmant que le système prédateur a simplement changé de visage.

Le scandale de la taxe RAM constitue un cas d’école de cette continuité dans la prédation. Cette taxe sur les appareils mobiles, prélevée directement sur les citoyens, n’apparaît dans aucun budget parlementaire. Pire : elle bénéficie directement à la famille présidentielle. Le Parlement congolais n’en trouve aucune trace dans les budgets officiels, mais les preuves s’accumulent sur son détournement au profit du clan Tshisekedi.

Le programme des « 100 jours » : promesses dorées, réalités amères

Le fameux programme présidentiel des « 100 jours », lancé en mars 2019, devait symboliser l’efficacité de la nouvelle gouvernance. Il est devenu l’emblème de la gabegie financière sous Tshisekedi. Des écoles « réhabilitées » à 1,8 million de dollars pour le complexe Mokengeli et 3 millions pour le complexe Camp Colonel Tshatshi à Kinshasa illustrent parfaitement cette dérive.

Ces montants astronomiques pour des réhabilitations scolaires basiques révèlent un système de surfacturation généralisée. Pendant que les parents d’élèves peinent à payer les frais de scolarité, les travaux d’infrastructure servent de prétexte à l’enrichissement des réseaux politico-économiques.

Le barrage de Katende, également inscrit dans ce programme, a fait l’objet d’une « gestion chaotique » de 6 millions de dollars, causant des « désagréments terribles pour les usagers » selon les médias locaux. Retards, surcoûts, malfaçons : le cocktail habituel de l’incompétence et de la corruption.

Les Jeux de la Francophonie : vitrine du gaspillage

L’organisation des 9èmes Jeux de la Francophonie en 2023 à Kinshasa aurait dû être une fierté nationale. Elle s’est transformée en nouvelle opportunité de détournement. Les investissements pharaoniques dans les infrastructures sportives, les coûts de la cérémonie d’ouverture au Stade des Martyrs : tout a été prétexte à des dépenses somptuaires dans un pays où plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Cet événement illustre parfaitement la logique de ces dirigeants : privilégier le spectacle et les retombées médiatiques personnelles plutôt que les besoins réels de la population. Pendant que 80 000 spectateurs applaudissaient la cérémonie d’ouverture, des millions de Congolais manquaient d’eau potable, d’électricité et de soins de santé.

Les 15 millions de dollars volatilisés : quand l’État s’évapore

Parmi les affaires les plus révoltantes du quinquennat Tshisekedi figure la disparition pure et simple de 15 millions de dollars destinés aux compagnies pétrolières. Ces fonds publics se sont littéralement « évaporés dans la nature » selon les termes utilisés par les observateurs.

Cette affaire révèle l’incapacité totale de contrôle des finances publiques sous l’actuelle administration. Comment 15 millions de dollars peuvent-ils disparaître sans laisser de traces ? Cette question reste sans réponse, illustrant l’impunité qui caractérise la gestion des deniers publics.

La continuité dans la prédation : deux systèmes, même logique

L’analyse comparative des deux présidences révèle une troublante continuité. Kabila avait industrialisé la corruption via des réseaux bancaires sophistiqués ; Tshisekedi multiplie les détournements via des programmes présidentiels prétendument populaires. Le modus operandi change, la logique prédatrice demeure.

Cette continuité s’explique par la persistance des mêmes réseaux d’influence et des mêmes complaisances institutionnelles. Les promesses de « changement de mentalités » de Tshisekedi se heurtent à la réalité d’un système où la corruption est devenue, selon ses propres termes, « une sorte de seconde nature ».

L’insulte à la pauvreté : des milliards détournés, un peuple affamé

Le plus révoltant dans cette double trahison reste le contraste saisissant entre les sommes détournées et les besoins criants de la population. Pendant que les deux présidents et leurs clans accumulent des fortunes, 60% des Congolais survivent avec moins d’un dollar par jour.

Chaque million détourné représente des dizaines d’hôpitaux qui ne seront pas construits, des milliers d’enfants qui ne seront pas scolarisés, des routes qui resteront impraticables. Cette arithmetic macabre révèle l’ampleur du crime contre l’humanité que constitue cette prédation systémique.

L’impunité comme système de gouvernement

Sous les deux présidences, l’impunité demeure la règle. Malgré les révélations de Congo Hold-up, aucun des responsables du pillage de l’ère Kabila n’a été inquiété. Malgré les scandales à répétition sous Tshisekedi, seuls quelques fusibles secondaires ont été sacrifiés.

Cette impunité n’est pas un dysfonctionnement du système, elle en est le pilier central. Elle garantit la perpétuation des pratiques prédatrices et décourage toute velléité de transparence dans la gestion publique.

Le chantage permanent à la stabilité

Les deux hommes ont excellé dans l’art du chantage à la stabilité. Kabila agitait le spectre du chaos pour justifier son maintien au pouvoir au-delà des limites constitutionnelles. Tshisekedi invoque régulièrement les « défis sécuritaires » pour excuser ses échecs dans la lutte contre la corruption.

Cette instrumentalisation de l’instabilité permet de détourner l’attention des vrais problèmes : la mauvaise gouvernance et le détournement systématique des ressources publiques. Le peuple congolais se retrouve ainsi pris en otage entre l’insécurité réelle et la prédation de ses dirigeants.

Le verdict sans appel : une double confiscation

Six ans après le départ de Kabila, quatre ans après l’arrivée de Tshisekedi, le constat est implacable : les Congolais demeurent les otages d’un système politique qui considère l’État comme une propriété privée.

Entre Congo Hold-up hier et les scandales financiers d’aujourd’hui, entre les 138 millions détournés officiellement sous Kabila et les millions volatilisés sous Tshisekedi, le peuple congolais subit une double peine : être gouverné par des prédateurs successifs qui se disputent les dépouilles de l’État tout en prétendant le servir.

Cette réalité révoltante pose une question fondamentale : combien de temps encore les Congolais accepteront-ils d’être les otages de dirigeants qui ont fait de leur détresse un fonds de commerce ?

Contactez notre rédaction par email à contact@congoherald.com ou par WhatsApp au +243 808 591 161

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